Etude pré-opérationnelle et de programmation pour l’aménagement des Pôles d’Echanges Multimodaux et des quartiers de gares des communes de MANOSQUE et de LA BRILLANNE (04)
2015 – 2016
maitrise d’ouvrage : Durance Lubéron Verdon Agglomération
maitrise d’œuvre : Ingérop ingeniérie mobilités mandataire + Atelier des Villes et des Territoires + Audrey LE HENAFF architecte urbaniste + TRAJECTOIRES paysagiste
Enjeux en matière de déplacement dans la vallée de la Durance :
– qualifier la « notion de train de proximité, pour créer un réseau de localité qui assure une desserte fine du territoire… » (étude Région PACA) (considérer les axes de mobilité routière les plus importants, mais aussi les axes transverses qui irriguent les villes et villages, notamment à l’ouest de la vallée de la Durance ; hypothèses à long terme de transport de fret sur les lignes TER dès qu’elles auront fait l’objet d’une modernisation : construction de doubles voies et électrification, a minima ; etc.)
– intégrer les effets de l’automobile, des transports express régionaux (TER) de la SNCF, des lignes express routières (LER) des bus de la Région, mais aussi d’autres pratiques comme l’exemple du « Manobus » de Manosque déjà en place et servant à une desserte fine de la ville et dotée d’une cadence très bonne. Cette ligne concerne également la plateforme de covoiturage proche d’A51.
– prendre en compte le succès que connaissent le Lubéron et la Vallée de la Durance en terme d’attractivité. La population croît fortement depuis deux décennies pour deux raisons principales : la qualité du cadre naturel et urbanisé et l’accessibilité aux pôles d’emploi de la métropole marseillaise, où le prix du logement tellement élevé entraîne des migrations quotidiennes notables. La saturation des entrées de Manosque est ainsi due en partie à une hausse des déplacements domicile-travail grâce aux infrastructures lourdes comme l’A51 qui permettent aux actifs d’Aix-en-Provence de vivre à Manosque où les prix de l’immobilier sont plus faibles.
Par ailleurs, certains axes routiers comme la RD qui joint la Brillanne à Manosque sont déjà fréquemment embouteillée aux heures de pointe. Trop d’automobilistes empruntent les réseaux secondaires au lieu d’utiliser l’autoroute… payante.
– mettre en rapport les projets à réaliser avec les besoins des « mobilités douces ». Si les gares acceptaient de louer des cycles, il est probable que leur attractivité y gagnerait et qu’une fréquentation touristique en profiterait ! Et d’autres services pourraient s’implanter, dans le même esprit.
– faire des gares des moteurs d’évolution et d’aménagement des tissus qui les environnent.